SNPDEN - ACADEMIE DE MONTPELLIER
ASSEMBLEE ACADEMIQUE DU 21 AVRIL A BEZIERS
En préliminaire, la
parole est donnée à Jean ASTRUC retraité qui, sur l’initiative des
retraités « européens » affiliés à la FERPA (fédération européenne des
retraités et personnes âgées) demande que soit signée une motion demandant
au Parlement Européen de prendre toute initiative pour répondre aux
attentes des retraités et personnes âgées.
ORDRE DU
JOUR :
-
rapport d’activité présenté par Georges DE HARO, secrétaire
académique
-
rapport financier présenté par Alain BARTHES, trésorier académique
-
création de l’association « les amis du SNPDEN de l’Académie de
Montpellier »
-
travaux de groupes
-
rapport des commissions et vote des motions pour le congrès de
Toulon
-
intervention de Françoise CHARILLON, membre du BN, responsable
« retraites »
-
clôture de l’assemblée par G. DE HARO et F. CHARILLON
1) RAPPORT D’ACTIVITE :
Georges de Haro fait
le compte rendu des différentes réunions et rencontres : 3 secrétariats
académiques, 2 CSA, 2 GAC, entrevues avec les collectivités territoriales,
souhaite que notre délégation au Congrès soit porteuse de motions claires.
Puis il définit les priorités de son mandat de S.A. selon 3 axes : les
adhérents, nos idées, notre activité.
-les adhérents :
ils sont sollicités sans cesse, pas de syndicalisme de délégation mais
mobilisation des adhérents, le syndicat n’est rien sans les syndiqués qui
doivent être actifs, notre force est dans notre nombre, certes il y a
moins de syndiqués cette année, il faut relancer le travail sur
l’adhésion. Notre stage de formation a été de grande qualité, dixit les
stagiaires. Salut aux retraités pour leur implication (lettre aux
retraités, création de l’association).
-nos idées :
elles sont « à produire dans les groupes de travail ».
-notre action :
il faut aller plus loin tant sur les formes d’action que sur notre
engagement. Concernant la grève du 12 mars, beaucoup de question,
15% à 20% des personnels de direction dans le mouvement, on a l’impression
d’un gros mécontentement mais pas obligatoirement une grande mobilisation.
Dans le contexte national (chômage, pauvreté, précarité, détresse)
l’action syndicale reste frileuse. Quant au questionnaire concernant le
projet académique d’action : 50% des collègues n’ont pas répondu,
les autres se sont dispersés, comment peut-on se mobiliser s’il n’y a pas
de prise de conscience de l’action ? Même réflexion sur le conseil
pédagogique : seuls 50 établissements ont répondu. Parmi eux, 69 % ont
un conseil pédagogique, 68% ont des coordinateurs, 85% les réunissent
ensemble. Quant à la formation professionnelle : l’enjeu est
d’importance, il est urgent de se mobiliser. Une lettre au Recteur signée
par tous ceux qui ont des formations professionnelles est proposée à l’AGA
qui adopte le principe à l’unanimité. Cette lettre sera discutée, amendée
en commission pédagogique.
Une lettre au
Recteur est proposée par le
S.A. montrant le « raz le bol » des personnels de direction
concernant les enquêtes diverses, la quantité de travail supportée,
l’objectif de cette lettre du S.A. au Recteur est de ne pas laisser les
personnels seuls dans leur établissement mais montrer au Recteur que nous
sommes solidaires et que le SNPDEN les soutient. Une courte discussion
s’engage à propos de certains termes comme ceux concernant les examens,
d’autres souhaitent que soient déclinés les points sur lesquels nous
sommes décidés à ne pas répondre, d’autres encore proposent que soit
retenu le principe du boycott des réunions de bassins présidées par le
Recteur comme cela a été décidé dans l’Hérault. La lettre sera amendée en
commission. A propos des mutations, Jean Vergés met en garde les
collègues concernant les promesses faites aux uns ou aux autres, seule la
CAPN est habilitée. 122 demandes de mutations ont été faites (chefs et
adjoints) à l’heure actuelle seules les mutations de chefs ont été
étudiées : 43 sont effectives dans lesquelles il faut compter 15
« entrées » dans l’Académie. Enfin concernant le tableau d’avancement :
Alain Barthès précise que 15 propositions à la hors classe ont
été retenues( le Recteur n’en proposait que 12), en 1ère classe
ce sont 36 + 3 sur une liste de 48 noms et ce grâce au SNPDEN.
2) RAPPORT
FINANCIER :
Il concerne la
période du 1/09/2001 au 31/08/2003. S’agissant des recettes, Alain Barthès
souligne que la somme attribuée par le National est en baisse compte-tenu
de notre trésorerie importante CASDEN et notre cotisation académique.
Quant aux dépenses, le trésorier précise que si le SNPDEN académique
rembourse entièrement les frais lors des déplacements à Paris, le B.N. lui
prend en charge à hauteur de 61 euros pour une chambre et un billet de
train en 2ème classe. Après examen des comptes par les 4
commissaires JP Teillol, F.Cayrol, S.Pioli, J.Capelle, l’AGA donne quitus
et vote le rapport financier à l’unanimité moins 1 abstention.
3) RESULTATS
DES VOTES : sur 370
inscrits, 208 votants
-rapport
d’activité national : pour : 170 ; contre : 20 ; abstention : 17 ;
blanc :1
-rapport
financier national : pour : 191 ; contre : 10 ; abstention : 6 ;
blanc :1
4) CREATION DE
L’ASSOCIATION :
L’AGA, après avoir
entendu les objectifs de l’association « les amis du SNPDEN de l’Académie
de Montpellier », se transforme en assemblée constituante de l’association
qui vote à l’unanimité moins une abstention le principe de la création de
cette association d’aide et d’amitié au SNPDEN. Les statuts seront étudiés
par un groupe de volontaires.
Rémi Belet retraité
des P.O. en sera le Président, Michèle Devaux retraitée des P.O. la
trésorière, Hélène Ghesquière adjointe au collège St Gilles dans le Gard
et Nicole Sandrin proviseur adjoint au lycée professionnel Joliot Curie de
Sète dans l’Hérault seront secrétaire et secrétaire-adjointe . Le montant
de la cotisation est fixé à 15 euros. Unanimité de l’assemblée
constituante sur ces propositions.
5) RAPPORT DES
COMMISSIONS :
Commission
« Vie syndicale » :
La modification du
règlement intérieur du SNPDEN
est à l’ordre du jour du congrès. La commission propose de voter contre
les articles R2, R13, R16 et pour les autres articles modifiés. L’AGA se
prononce à l’unanimité pour concernant les articles S10, S23, R9, R22,
R27, R31, R35 mais vote contre l’article R2 à l’unanimité moins 1
abstention, contre l’article R13 à l’unanimité et contre l’article R16 à
l’unanimité moins 1 abstention.
La motion n°1
concernant « l’adaptation de nos pratiques syndicales
aux évolutions en cours » est adoptée à l’unanimité
La motion n°2
concernant notre action dans le cadre de la décentralisation
est adoptée à l’unanimité
La motion n°3
relative au mode de constitution de la liste des candidats au BN
est elle aussi votée à
l’unanimité
Concernant la
laïcité, un groupe académique
se constitue sous la responsabilité de Chantal Germain.
Commission « Pédagogique » :
La commission pédagogie de l’AGA de
l’Académie de MONTPELLIER doit répondre à la commande du BN afin de
préparer le congrès de TOULON.
Les thèmes retenus en Pédagogie pour le congrès portent sur :
- le rôle pédagogique du chef
d’établissement « DIRIGER et ENCADRER »
- la formation professionnelle initiale et
continue
LE ROLE PEDAGOGIQUE DU CHEF D’ETABLISSEMENT
3 notions
dans ce cadre : -le rôle pédagogique
-la responsabilité pédagogique de l’EPLE
(décret de 85 art 2) car le
chef d’établissement doit impulser et
conduire la politique éducative
-le rôle éducatif
Le rôle
pédagogique
La pédagogie est l’âme de notre
métier
Le chef d’établissement est le
responsable pédagogique de l’EPLE. Tout ce que l’on fait est acte
pédagogique, même si ce rôle est ensuite décliné aux enseignants.
Le chef d’établissement a une vue
d’ensemble sur les enseignements, sur la vie scolaire, sur l’action
culturelle…. C’est donc légitime. On pilote selon une organisation, une
politique d’établissement et on assure le contrôle de toute l’activité
pédagogique.
Cependant, l’organisation ne
suffit pas, il faut des objectifs et cadrer sur la continuité « organiser-
animer-évaluer »…Exemples :
-Stratégie – le projet d’établissement-
-Pilotage partagé avec les professeurs –
conseil pédagogique et scientifique
-Cohérence et contrôle – les conseils de
classes, les rapports d’étapes, les CA
-Contrôle « qualité » avec les corps
d’inspection
On se place en expert par rapport aux enseignants. A ce niveau, on
risque d’être contesté par certains de ceux ci par rapport à nos fonctions
antérieures. Il convient donc que notre formation apporte aux chefs
d’établissement les compléments nécessaires ( par exemple des modules
spécifiques en fonction du corps d’origine) de manière à avoir une
légitimité et une assise incontestable.
La solitude est un handicap et il
faut s’appuyer sur notre capacité à fédérer. Cependant être « fédérateur »
c’est aussi prendre le risque d’être contesté, d’où notre aptitude à la
négociation car on ne peut compter que sur nos propres ressources ( au
passage, importance de la notation des personnels) et cela nous conduit au
pilotage partagé avec le (futur) conseil pédagogique et scientifique (dont
il faut débattre sur sa composition…) et l’inspection pédagogique
(contrôle qualité), les partenaires, l’environnement, etc.. venant
compléter les composantes du système..
La responsabilité pédagogique
Le chef d’établissement doit
rendre des comptes et nous sommes évalués (lettre de mission). Il faut
dénoncer le manque de moyens mis à notre disposition mais il n’y a pas que
l’équation moyens / résultats, il y a aussi des valeurs que nous voulons
transmettre en termes d’objectifs et de mise en œuvre.
Le problème de l’efficacité de la
politique conduite se pose, mais quelle est notre marge de manœuvre ? Nous
ne pouvons pas agir sur les horaires, nous sommes dépendants des moyens
alloués et les « bordures » sont de plus en plus minces…Notre autonomie
n’est qu’une déclinaison locale du cadre national en moyens constants.
C’est donc un leurre.
On ne peut qu’agir sur les méthodes et
les pratiques, pas sur les contenus, mais il ne faut pas perdre de vue que
l’élève doit aussi sortir du système avec un bagage scolaire ( socle
commun de connaissances ?).
Il conviendrait donc que les
établissements bénéficient de 10% de leur DGH en plus de celle ci pour
permettre une mise en œuvre efficace dans le cadre d’une véritable
autonomie.
Au niveau des méthodes, chaque EPLE doit être un terrain
d’expérimentation pédagogique en respect des textes nationaux. Celle ci
peut porter sur la gestion du temps (caractéristiques locales), le
transversal (TPE, IDD, PPCP, projets, …), l’évaluation ( qui devrait être
discutée et partagée avec les enseignants, au moins dans la même
discipline).
Au niveau des pratiques, le chef
d’établissement peut agir en concertation avec les IPR et sur la formation
continue des enseignants ( Plan de Formation d’Etablissement)
Le
rôle éducatif
Le chef d’établissement est- il aussi le
premier éducateur ? Doit- on « se charger » intégralement de ce volet
éducatif dans le cadre de nos missions ?
Le rôle éducatif est fortement lié
à la pédagogie et ce secteur est actuellement en péril compte tenu des
mesures restrictives qui le frappent ( on a fait grève pour cela le 12
mars !)
Notre responsabilité morale, voire
pénale dans certaines circonstances, est engagée et le pilotage local de
l’EPLE est le seul garant de la future société.
Quel pilotage éducatif doit- on
mettre en place pour nos élèves ? Celui ci est pratiquement le seul à se
substituer aux manques d’une grande partie de nos populations scolaires.
Le manque de moyens est à dénoncer, mais là aussi il y a des valeurs
auxquelles il ne faut pas renoncer telles que : le respect, la solidarité,
l’engagement, etc.. La politique restrictive des moyens dédiés menée par
notre ministère ne nous permet pas une mise en œuvre efficace au bénéfice
des élèves qui en ont le plus besoin. Il faudrait davantage de personnels
à profils spécialisés (psychothérapeutes, préventions diverses,
animateurs, partenariat associatif, etc.…) pour prendre en charge les
actions complémentaires dans tous ces domaines, notamment pour les cas
lourds dans les collèges. Par ailleurs, les dispositifs de remèdiation
tels que « ateliers relais » et « classes relais » sont en nombre
insuffisant dans notre Académie et les procédures d’accès sont compliquées
et trop longues pour agir rapidement. Enfin, on peut s’interroger sur le
nombre trop réduit de SEGPA dans les collèges qu’il conviendrait
d’augmenter.
Les autres moyens sont minces, il
faut s’appuyer sur des professeurs qui « veulent bien » accompagner, le
CESC qui devrait être obligatoire, le règlement intérieur (à voir de
prés…), les fédérations de parents, etc.…Ce volet éducatif peut aussi être
systématisé au travers des disciplines, car la liaison « enseignement-éducation »
doit être rappelée aux enseignants, cela figure dans leurs missions et
responsabilités. On ne doit pas seulement demander aux élèves d’être
solidaires ! Il convient donc de veiller à l’application de la circulaire
97-123 du 23-05-1997 (BO 22 du 29-05-97) qui prévoit l’implication des
enseignants sur certains points de ce volet éducatif. Cela doit être aussi
rappelé au niveau de la formation des enseignants dans les IUFM.
LA FORMATION PROFESSIONNELLE INITIALE
ET CONTINUE
La formation professionnelle est
d’égale dignité par rapport aux autres séries générales et technologiques.
La formation professionnelle ne
peut pas exclusivement constituer une réponse aux problèmes de difficultés
scolaires, mais doit s’inscrire dans le cadre de la diversification des
pratiques et des dispositifs, c’est une chance de donner à ces élèves des
moyens de réussite pourvu qu’il n’y ait pas de création de filières
précoces dans le « collège pour tous et pour chacun ».
Au niveau de l’alternance
(en 4ème), il ne faut pas envoyer en LP et dans certaines
formations, des élèves qui ne seront pas pris pour des raisons de
sélection. Il faut une cohérence et une adéquation projet / réalité : « la
formation à tous ne veut pas dire la même formation pour tous ».
L’alternance permet d’enseigner et de former, elle peut être offerte à
beaucoup d’élèves car c’est une réelle opportunité pour donner du sens à
la formation mais, actuellement, c’est un moyen caché de se débarrasser
des élèves gênants ou faibles. L’insertion dans le milieu professionnel
(en 3ème) est aussi un moyen valable et de découverte
valorisant, mais là aussi, on envoie les plus mauvais, on continue sur des
dérives perverses…et les résultats sont décevants.
Que va donner la nouvelle 3ème
dont le projet semble intéressant sur certains points pour valoriser
l’enseignement professionnel ?
L’orientation en LP
est marquée par d’indéniables difficultés. L’étape préalable de la
Découverte des Métiers et des Formations qui devrait concerner le plus
grand nombre possible d’élèves n’est pas suffisante par manque de moyens
et d’encadrement. En aval, outre le déficit d’image de certaines filières
professionnelles, le constat est alarmant :
-cette orientation concerne souvent les
moins bons élèves, puis une grande partie de ceux ci sont affectés par
manque de places dans des sections qu’ils n’ont pas choisies et on
constate des déséquilibres flagrants (filles en tertiaire où c’est
complètement saturé, garçons en industriel où on peine à faire le plein).
Enfin, la hiérarchie, réelle ou supposée, des formations correspond de
moins en moins aux possibilités d’emploi ; il y a, peut être, chez les
acteurs de l’orientation une méconnaissance à ce niveau.
-des passerelles doivent être maintenues
(1ère d‘adaptation qui devrait être sans doute revue dans ses
contenus en fonction de la nouvelle série STG qui va être plus
spécialisée) ou créées (augmentation de l’accès aux bacheliers
professionnels en STS), afin que le LP ne soit pas considéré comme une
impasse pour les meilleurs qui veulent poursuivre.
-il conviendrait également d’aménager un
espace d’accueil en LP pour les élèves qui sortent des SEGPA
-on peut aussi s’interroger sur le peu de
CFA publics qui pourraient offrir aux élèves les plus faibles l’occasion
de mieux s’insérer dans une vie professionnelle après le collège
-d’autres questions se posent :
-quid du bac pro en 3 ans ?
-quid du lycée des métiers dont on ne
parle plus ?
-quelle cohérence de la carte des
formations avec les possibilités locales d’emploi ?
-pourquoi ne pas développer davantage la
filière CAP en lycée professionnel ?
Au niveau de la formation continue,
l’application de la loi va entraîner des difficultés dans les GRETA (
surtout par la disparition des contrats de qualification) et beaucoup de
formations vont échapper à l’éducation nationale. Une réflexion doit être
menée sur les GRETA., sur leur évolution, sur leur fonctionnement :
Transformation en EPLE avec une
direction propre, des personnels de formation titulaires, stables et
pérennisés, des locaux distincts des établissements ?
Ou bien un « lycée pour tous »
polyvalent ou polymorphe qui pourrait accueillir, à côté des autres
formations et dans ses locaux, de la formation continue confiée aux
enseignants titulaires ? Cette dernière serait sans doute préférable à la
précédente afin d’éviter la mise en concurrence systématique
De toute manière, le système actuel ne
peut plus perdurer, la formation continue « tout au long de la vie » est
trop sérieuse et mérite un meilleur sort, notre institution se doit de
sauvegarder ce secteur dans l’éducation nationale avec des moyens
appropriés pour être performant et concurrentiel afin d’éviter un trop
grand déséquilibre face au privé qui prend de plus en plus de place sur le
marché… !
Quelle peut être la position des
Régions qui vont décliner des PRFP avec la mise en concurrence des
marchés publics.
Cependant, l’application de la
réforme sur la formation professionnelle ne va pas seulement toucher
la formation continue, les formations initiales techniques et
professionnelles en établissement seront aussi altérées Les chefs
d’établissements sont inquiets car les dispositifs de formations prévus
dans l’entreprise, plus courts ou fractionnés ( DIF/CIF, contrat de
professionnalisation, CIVIS, apprentissage rénové ), débouchant plus sur
une qualification que sur un diplôme vont attirer des populations
scolaires fragiles de formation initiale. Il faut donc mener une réflexion
globale afin que les établissements concernés puissent s’inscrire dans une
stratégie commune et concertée.
Il conviendra en premier lieu de se
battre sur le terrain des diplômes pour maintenir cette frange instable
d’élèves en établissement et d’être attractif et performant dans les
formations dispensées dans le cadre d’une carte de formations cohérente et
non concurrentielle entre établissements, avec de véritables débouchés.
Il faudra aussi se positionner pour le
maintien et le renforcement de la VAE
La motion n°1 concernant les moyens
pédagogiques mis à disposition des établissements est votée à
l’unanimité de l’AGA.
La motion n°2 relative au conseil
pédagogique est, elle aussi,
votée à l’unanimité
L’AGA est d’accord pour que le SA
s’adresse aux lycées ayant des
formations professionnelles afin qu’ils envoient individuellement la
lettre au Recteur.
Commission « Carrière » :
Le texte-motion présenté par la commission
est à replacer dans le contexte du METIER de personnel de direction, de
son évolution vers plus de technicité, de responsabilité, de
disponibilité. Cette évolution se traduit dans les missions confiées aux
chefs d’établissement et dans le mode de recrutement( de listes d’aptitude
au concours et bientôt peut-être au DESS). Encore faudrait-il - puisque
chacun s’accorde à reconnaître le rôle central des personnels de direction
dans la bonne marche du système éducatif – que cette évolution se traduise
également dans le traitement qui leur est alloué. Il s’agit, au- delà du
simple aspect financier, de reconnaître, par la composition même du
salaire, sa dignité à un métier dont la spécificité et technicité relèvent
de l’encadrement supérieur.
La motion « carrière » est votée à
l’unanimité.
Un débat très court s’installe concernant
les nouveaux établissements qui sont en 1ère catégorie et ce
pendant 3 ans, sue faut-il un classement des établissements ? A suivre.
Commission « Métier » :
Unanimité concernant l’envoi au Recteur de
la lettre du SA concernant « le seuil du supportable atteint ».
La motion « métier » est adoptée à
l’unanimité.
La motion relative à l’autonomie des
établissements et le refus de transfert entraîne une discussion, le vote
est significatif de l’état d’esprit des participants : pour : 12 ;
contre : 10 ; abstention : 18. Elle sera néanmoins transmise au congrès.
6) INTERVENTION DE FRANCOISE
CHARILLON, MEMBRE DU B.N ( intervention très courte au vu de
l’heure tardive et on peut le regretter) concernant :
Les retraites : c’est la
remise en cause de la logique des pensions( fini la péréquation,
l’indexation), c’est un véritable séisme, désormais les pensions seront
revues en fonction des prix et ce hors tabac, on met le doigt dans la
notion « de caisse ». Désormais les pensions ont une ligne spécifique au
budget national.
Quant au calcul du montant de la retraite,
cela se fait au cas par cas et cela est très complexe pour certains.
C’est « en rang serré » que l’UNSA, la CGTet
la FSU vont proposer et établir méthode et contenu pour une remise à
plat dans le cadre de RE-SO (retraite –solidarité).
Enfin au congrès un mémento retraite, un
lexique et 17 fiches seront donnés aux congressistes.
La tenue de notre AGA : F.
Charillon se dit impressionnée par la richesse des débats, la tenue de nos
travaux et par la consistance de nos propositions. Elle est consciente
d’un certain mécontentement des participants que le BN aura à analyser de
prés.
7) CONCLUSION DU SECRETAIRE ACADEMIQUE
- se
saisir de toutes les propositions (celle de l’Hérault), chaque département
doit se réunir
-
inquiétude vis à vis de certains départements qui « ne fonctionnent pas »
-
créer des conseils pédagogiques partout, remplir l’enquête et la renvoyer
-
travailler avec les collectivités territoriales
-
« entrer en résistance »
-
développer la syndicalisation
-
transformer nos intentions en actes |