SNPDEN : Section Acad de Montpellier - Commissions

 

 

COMMISSION EDUCATION ET PEDAGOGIE

Assemblée Générale Académique du 27 mars 2002  

Animateur : A.BARTHES

Secrétaire : J.KOCHANSKI

La commission était composée de 15 personnels de direction (Chefs et Adjoints)

MOTION 1

Le SNPDEN estime qu’il est indispensable de s’engager dans une profonde réforme du système éducatif qui a atteint ses limites compte tenu des nouvelles populations scolaires et de l’évolution des pratiques et des programmes.

Il importe donc de définir un « socle commun » de capacités et de compétences à partie duquel pourra s’exercer la volonté d’éducation plurielle et républicaine que nous affichons.

De ce fait, ces nouvelles perspectives pédagogiques impliquent une profonde mutation au niveau des structures ainsi que des pratiques adaptées.

Il est urgent que la représentation nationale indique les missions qu’elle assigne à son école et à ses personnels et qu’elle garantisse les moyens nécessaires à cette évolution.

Le SNPDEN demande avec force que soit donné un souffle politique à la réalisation d’un grand projet éducatif pour la France.

 VOTE à l’unanimité par l’AGA 

DEBAT SUR LES REFORMES

MOTION 2

La commission pédagogie de l’Assemblée Générale Académique de Montpellier du 27 mars 2002 demande que notre syndicat exige du Ministère de l’Education Nationale un protocole de mise en œuvre de chaque réforme comprenant méthode, application et évaluation afin que les personnels de direction puissent assumer efficacement la plénitude de leurs responsabilités et notamment leur rôle pédagogique ainsi réaffirmé.

VOTE à l’unanimité par l’AGA

DEBAT SUR LES EXAMENS

MOTION 3

La commission pédagogie de l’Assemblée Générale Académique de Montpellier du 27 mars 2002 demande que soit ouverte dès le Congrès de Nantes, une réflexion approfondie sur la question des examens en France (quelles finalités, quelles organisations, quels moyens financiers et humains). Elle constituera le ligne syndicale sur laquelle s’appuieront nos revendications futures.

 VOTE à l’unanimité par l’AGA

DEBAT SUR L’ASSOCIATION SPORTIVE

 MOTION 4

La commission pédagogie de l’Assemblée Générale Académique de Montpellier du 27 mars 2002 considère que le Bureau National a commis un abus de pouvoir en signant avec le SNEP une déclaration commune qui clôt prématurément le débat qui s’engageait sur les Associations sportives (voir C.S.N. de Valence). Il fallait attendre les conclusions du Congrès de Nantes.

L’Assemblée Générale Académique de Montpellier considère qu’il y a eu précipitation et exige que le débat soit repris en Congrès à Nantes.

Texte proposé par la commission :

ASSOCIATION SPORTIVE       

Tout en rappelant notre attachement au sport scolaire, l’examen des difficultés induites par

l’organisation actuelle des AS, nous amène à considérer que :

            1°) Il est inconcevable que le chef d’établissement préside une association de type 1901 financée par des cotisations d’élèves.

            2°) Il est difficile de considérer qu’une association de type 1901 dispose de moyens humains payés par l’éducation nationale.

            3°) Il est impossible d’autre part, que le Chef d’Etablissement ne gère pas les ressources humaines qui lui sont confiées.

            Nous proposons de supprimer les cotisations et donc de supprimer l’association sportive support.

            Le volume d’heures mis à disposition serait conservé et mis au service d’un atelier de pratique sportive complètement piloté par l’établissement.

            Ces ateliers pourraient être fédérés au niveau départemental, rectoral et national.

VOTE : Unanimité  - 1 abstention

 

DEBAT SUR LE CONSEIL PEDAGOGIQUE

Le conseil pédagogique ne doit pas constituer un énième commission. C’est une nécessité pour le pilotage et la mise en cohérence des pratiques. Ce conseil doit être reconnu.

Il pourrait être composé de :

·         Au niveau des enseignants par des coordonnateurs de discipline investis de missions spécifiques avec une décharge reconnue dans toutes les disciplines.

·         Par les autres membres de la communauté éducative : CPE, Documentaliste, COP.

·         Par les membres de l’équipe de direction qui y trouvent leur rôle essentiel de pilotage pédagogique.

Ce conseil pédagogique peut être chargé de :

·         La mise en œuvre du projet d’établissement.

·         La mise en cohérence des pratiques individuelles.

·         La mise en place des grandes lignes des services, de l’emploi du temps, des contrôles en commun.

·         etc..

 

DEBAT SUR LA VALIDATION DES ACQUIS PROFESSIONNELS OU DE L’EXPERIENCE :

Ce n’est pas nouveau. L’inefficacité de la formation initiale pour certains élèves en période de crise, les évolutions permanente de la technique, l’instabilité professionnelle, la reconversion parfois nécessaire, autant de raisons qui nécessitent une formation tout au long de la vie. La loi d’orientation de 1989 indique que c’est « un droit » à tous les élèves sortis du système sans qualification.

Se former, s’adapter, évoluer, se convertir, se diversifier sont une preuve d’intelligence et d’adaptabilité.

Cependant dans notre système, la formation de l’individu de manière continue ou permanente n’a pas la place qu’elle mérite. Il n’y a plus de « formation pour la vie ». L’adaptabilité reste cependant un problème. La formation continue de dispose pas des moyens et du soutien nécessaire.

La validation des acquis professionnels  et de l’expérience est encore trop peu connue et insuffisamment exploitée.

Il faut que la nation se dote d’un véritable outil, un système performant, reconnu et efficace. Il ne faut pas laisser le champs libre aux entreprises et au MEDEF (cas du PARE). L’Education Nationale doit « garder la main » de ce type de formation et conserver l’exclusivité des diplômes.

Solutions possibles :

·         Une vraie formation continue et diplômante assurée par des spécialistes pour une vrai promotion sociale.

·         Davantage de possibilités pour la formation par alternance, débouchant sur des diplômes officiels, avec plus de contrats de qualification.

·         Une meilleure organisation de l’insertion professionnelle.

Pour cela il convient que l’Education Nationale reprenne les choses en main de manière plus efficace.