SNPDEN : Section Acad de Montpellier- test

 

 

CONTRIBUTION A LA  DISCUSSION POUR LE CONGRES DE NANTES

COMMISSION « VIE SYNDICALE »

L’A.G.A.  - dans la perspective de la motion soumise au congrès de Nantes - a avancé quelques éléments de réflexion qui serviront de point de départ à un travail qui sera conduit ultérieurement dans la section académique .

 Le S.N.P.D.E.N.  – son rôle – sa stratégie – ses instances

è Une impression souvent exprimée dans nos assemblées départementales et académiques : notre syndicat a tendance à pratiquer la cogestion -  sentiment renforcé par la longue phase de négociation qui a présidé à l’élaboration du protocole d’accord au cours de  laquelle des syndiqués ont pu éprouver le sentiment de ne pas être suffisamment informés.

La crainte qu’une négociation quasi permanente avec les responsables de l’institution au plus haut niveau  risque d’occulter partiellement les attentes de la base, qu’une certaine empathie puisse s’installer entre les négociateurs.

Cette vision de l’action conduite par nos responsables nationaux  ou locaux  peut s’expliquer en partie par un manque de lisibilité de la stratégie de notre syndicat perçue par ses adhérents.

Ce constat – s’il se confirme – devrait conduire à une explicitation claire de notre stratégie syndicale  et à une amélioration de la qualité de l’information.

La formule utilisée dans le rapport d’activité « associer le syndicat à la prise des décisions importantes » doit être une référence constante dans toute négociation.

è Un mal chronique : une vitesse de réaction insuffisante reprochée parfois aux différentes instances départementales, académiques ou nationales.

La mise en place d’une instance de veille à tous les niveaux permettrait  de réagir avec plus de rapidité .

Il s’agirait de définir la composition d’une « cellule de réactivité » apte à  suggérer aux responsables départementaux, académiques ou nationaux une réaction rapide, cohérente et coordonnée en réponse à certaines injonctions ministérielles, rectorales ou académiques ainsi qu’à certains événements qui appellent une intervention de notre organisation.

Il  convient de veiller à ce que : à toute injonction abusive de la tutelle réponde une réaction syndicale rapide , coordonnée et solidaire.

è Une exigence pour une plus grande efficacité : prendre le temps d’analyser notre fonctionnementdans cette perspective arrêter une méthode ,  se doter d’outils d’analyse ,  élaborer des indicateurs,…

LA  COMMUNICATION

La communication doit s’apprécier dans le contexte d’une réflexion globale telle qu’elle est précisée dans la motion .

Elle participe en effet entre autres  de la stratégie, de la démocratie interne, de la nécessité d’associer les syndiqués aux décisions importantes.

Le « document de travail à destination des C.S.A. , des secrétaires académiques et départementaux et des responsables académiques de la communication » avait largement traité de cette question , défini des principes, des enjeux, des actions, une méthode, cerné des difficultés , analysé les moyens nécessaires. Il peut être une base solide pour - une fois actualisée et enrichie – la mise au point d’une contribution à soumettre au congrès.

Un examen des résolutions du C.S.N. de Novembre 1999 en matière de communication  permet de réaffirmer la nécessité de faire passer dans les faits  la création d’un journal des cadres ,  la réalisation d’un annuaire des adhérents consultable sur internet .

Une attention particulière doit être apportée à la communication par internet qui garantit rapidité, interactivité et qui est susceptible d’assurer un maillage fort entre les sections académiques. Il convient d’arrêter rapidement des règles d’utilisation – en particulier  en ce qui concerne les portes académiques ouvertes à partir du site national  - afin que notre réseau internet couvre l’ensemble des académies. 

LA  LAICITE

Le travail réalisé par le groupe « Laïcité, vigilance, action » est important et de qualité. Les pistes de réflexion proposées à l’issue de la réunion du 10 Mai 2001 sont clairement énoncées. Elles portent en elles des éléments de réponse qui peuvent faire consensus dans le syndicat. Il est difficile d’en appréhender tous les aspects dans nos réunions départementales ou académiques tant le champ de réflexion est étendu.

Il aurait été plus efficace  - pour que la réflexion la plus large possible progresse dans le même direction – que le groupe de travail propose à la discussion,  par chapitre, une première approche que les apports des sections académiques auraient pu enrichir.

Il est dommage que le texte qui sera soumis au congrès de Nantes n’ait pas été porté à la connaissance des syndiqués avant les A.G.A. préparatoires au congrès. Les délégués auraient pu être porteurs des avis et des amendements éventuels de leurs mandants.

LE  S.N.P.D.E.N.  DANS  LE  PAYSAGE  SYNDICAL  FRANÇAIS  ET EUROPEEN

La spécificité de notre syndicat  tient à la place particulière que nous occupons de par nos fonctions dans le système éducatif français.

è nous sommes au croisement entre les acteurs qui interviennent sur le terrain des E.P.L.E. et ceux qui participent de l’appareil administratif de gestion du ministère de l’E.N.

è nous sommes à la fois des pédagogues et des administratifs

è nous sommes les exécutants des décisions de notre tutelle et les responsables de nos propres décisions et de celles de nos C.A.

è nous sommes les représentants de l’Etat dans nos établissements et les représentants de nos établissements en toutes circonstances.

Ces spécificités – parmi d’autres – nous placent dans une situation centrale , en plein cœur du système éducatif, et tendent à faire de nous des observateurs privilégiés de son fonctionnement.

Ø Ce qui n’est pas sans présenter pour notre action syndicale des avantages mais aussi des inconvénients :

 

Avantages

 

 

 

 

 

 

Inconvénients

 

 

 

 

 

 

 

(à décliner dans une réflexion ultérieure)                (à décliner dans une réflexion ultérieure)

Ø Ce  qui induit des conséquences pour notre stratégie syndicale :           

w bien distinguer nos rapports institutionnels avec la hiérarchie, avec les  personnels

     et nos rapports syndicaux

            w  éviter la cogestion

            w se méfier de l’empathie

            w veiller à une bonne réactivité syndicale qui ne saurait se confondre avec une réaction fonctionnelle. 


 

R. BELET