Commission Vie Syndicale
Rémi Bélet
janvier 2001
La
commission « Vie Syndicale » du C.S.A. était composée de Sylvie CABRERA,
Michèle DEVAUX, Jean MARGUET Rémi BÉLET, les 3 autres membres de la
commission étant retenus par leurs obligations professionnelles.
La
réflexion syndicale s’inscrit d’abord dans le contexte de la préparation
du Congrès de Nantes
Thèmes
retenus:
mais
au-delà le rôle de la commission « Vie Syndicale » doit être précisé
ainsi que le champ de l’intervention syndicale de notre organisation.
LA
COMMISSION VIE SYNDICALE — SES ATTRIBUTIONS
La lecture des contributions au titre de la commission dans les 4
derniers numéros de « DIRECTION » confirmerait si besoin était la
nécessité d’enrichir notre réflexion bien au-delà du domaine technique (préparation
des élections — modification des statuts) ou de la simple reproduction de
documents extérieurs à notre syndicat et présentés dans la revue sans aucun
commentaire.
La question essentielle qu’il convient de se poser à tous les niveaux
de notre organisation et qui conditionnera la nature des travaux de la
commission V.S. nous parait être « quel doit être le rôle et les
attributions de la commission Vie Syndicale et plus largement quels sont les
champs d’intervention possibles du S.N.P.D.E.N. et quelles sont leurs limites ».
La commission « Vie Syndicale » est-elle:
-
la gardienne du temple (respect des statuts et des procédures —
rappels des échéances électorales,…)
-
la mémoire du syndicat (cf. pourcentage important des retraités parmi
ses membres)?
-
le lieu d’une analyse du fonctionnement du S.N.P.D.E.N. et de l’élaboration
de propositions de nature à répondre à une nécessité d’action,
syndicale (du SNPDEN ou de notre fédération)?
-
le lieu où se prépare la réflexion sur le rôle du syndicalisme des
personnels de direction dans un contexte syndical national et plus largement
européen?
On voit bien que des thèmes de réflexion pourraient être réactivés
ou initiés selon la mission qui serait
confiée à la commission:
-
notre rôle — nos positions au sein de l’UNSA
-
nos relations avec les autres syndicats
-
les modalités d’action de notre syndicat dans le contexte du XXI° S.
caractérisé par une mondialisation croissante
-
quels domaines d’intervention autres que ceux traditionnellement
couverts par notre syndicat (carrière, métier, pédagogie, laïcité)? Les
grandes questions qui interpellent notre société doivent-elles être abordées
dans le SNPDEN dans la mesure où elles ont des répercussions évidentes
sur nos élèves leurs familles, les enseignants eux-mêmes et donc sur l’École ?
Faudrait-il alors décliner davantage l’article 2 de nos statuts et des
notions telles que :
-
«
une éducation facteur de progrès de tous les individus et de la société
»
-
«
la laïcité » (à partir du travail important déjà réalisé par la
« commission laïcité »)
-
«
la neutralité politique »
-
«
le racisme,.., la xénophobie ».
Même
si, au-delà de déclarations de principe, une réflexion poussée sur ces
questions contraint à des incursions risquées — mais authentiquement
citoyennes — elle mérite d’être engagée sans réserve par un syndicat en
prise directe et permanente avec les problèmes d’éducation -
C’est
le débat que la commission souhaite voir s’engager dans notre section académique
et au-delà au sein de notre organisation.
QUELQUES
AXES DE TRAVAIL
La
commission propose quelques grands axes de travail:
-
LES INSTANCES DU S.N.P.D.E.N.
-
LA DEMOCRATIE INTERNE
-
la participation des syndiqués à la vie de
l’organisation
-
la diffusion de l’information
-
le traitement des contributions et leur prise «n
compte
-
LA
PLACE ET LE ROLE DU S.N.P.D.E.N. DANS LE SYNDICALISME
-
LE
S.N.P.D.E N. ET LES GRANDS DOSSIERS
violence, justice, sécurité, précarité, intégration,
solidarité,
PREMIERES
REFLEXIONS DE LA COMMISSION
Une
impression souvent exprimée dans nos assemblées départementales et académiques
: notre syndicat pratique la cogestion - sentiment renforcé par la longue phase
de négociation qui a présidé à l’élaboration du protocole d’accord. Une
négociation quasi permanente avec des responsables de l’institution au plus
haut niveau risque d’occulter partiellement les attentes fortes de la base,
une certaine empathie peut même s’installer entre les négociateurs. Cette
vision s’explique en partie par un manque de lisibilité de la stratégie de
notre syndicat au niveau de lamasse de ses adhérents.
Ce
constat nous paraît devoir conduire à une explicitation claire de notre stratégie
syndicale.
D’où
la nécessité de mettre en place une instance de veille à tous les niveaux, de
définir la composition d’une « cellule de réactivité » (départementale,
académique, nationale) apte à préconiser rapidement une attitude cohérente
et coordonnée en réponse aux injonctions ministérielles, rectorales ou départementales.
A
une injonction abusive de la tutelle <-> une réaction syndicale rapide et
solidaire
En
règle générale il convient de réaffirmer la nécessité d’être vigilant
sur les conditions de la mise en oeuvre de toute décision émanant de la
tutelle. Le syndicat doit négocier avec la tutelle les conditions
d’application d’une mesure importante qui s’impose à I’E.P.L.E..
Il conviendrait de se
doter d’une cellule d’analyse de notre fonctionnement syndical qui se
donnerait les moyens d’élaborer des indicateurs pertinents et d’assurer
leur suivi afin de doter l’organisation d’un outil efficace pour améliorer
ta qualité de son intervention.
QUESTIONS
ACADEMIQUES
1) La commission reçoit le mandat du C.S.A. de
proposer à la prochaine AGA :
2) La commission propose que notre section académique
élabore une « lettre du retraité » trimestrielle qui permettrait de
maintenir un lien permanent avec tes 30 % des syndiqués de notre Académie qui
ont cessé leur activité professionnelle.
3) La commission attire l’attention du C.S.A. sur
la nécessité de désigner un nouveau membre de la commission de travail
nationale sur la question de la laïcité le camarade qui nous y représentait
ayant quitté l’Académie.
R. BELET
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