Animateur :
A. BARTHES
Rapporteur : M.
DESSEGE
16 présents : 6
femmes, 10 hommes dont 2 retraités, représentant 11 collèges et 5 lycées.
Ordre du jour : -
Point sur l’actualité
-
La grande difficulté scolaire
- Evaluation
et examens
Point sur l’actualité
La circulaire Boissinot sur le
remplacement des MI – SE et des aides – éducateurs par de nouveaux
assistants d’Education a été seulement évoquée. La commission métier ainsi
que le BN et CSN de novembre auront à charge de l’instruire.
- Tour de table
rapide sur la rentrée 2002 et les problèmes pédagogiques rencontrés par
exemple la mise en place des ateliers relais (11 dans l’Hérault) avec
intervention du secteur associatif : CEMEA F.O.L….. ; les difficultés
d’adaptation pour les élèves non francophones pour lesquels une seule
année avec cours en français langue étrangère (FLE) ne suffit pas à
solutionner tous les problèmes d’insertion scolaire et sociale.
La grande difficulté scolaire
En collège : avec l’hétérogénéité on
sait faire encore que…. avec les élèves en grande difficulté on ne sait
pas faire.
La solution – miracle n’existe pas. Il
ne faut pas recréer des filières en mettant en place des structures qui se
pérennisent et deviennent vite des ghettos difficilement gérables.
-Discussion
sur les stages en entreprise et classes de découverte des métiers (cf
opinion favorable du ministre à l’émission de télé récente « des racines
et des ailes) alors que dans certaines académies, les stages avant la 3ème
ne sont pas recommandés voire même interdits.
Il est proposé la
motion n°1 (voir annexe)
Evaluation et examens
En
collège : l’évaluation 6ème
semble à certains tardive
L’évaluation 5ème instaurée à
la présente rentrée indique qu’il y a régression des résultats en
mathématiques.
Questions soulevées :
-
Quels sont les acquis
exigés ?
-
La prise en compte des
I.D.D.(itinéraires de découverte) pour le nouveau B.E.F. (brevet
d’études fondamentales)
-
Y aura-t-il un livret
d’accompagnement national ou faudra-t-il le créer globalement ?
-
La
réticence voire l’hostilité des enseignants devant la charge alourdie
par la passation des épreuves, leur correction….
En lycée :
il est convenu que le Bac ne sert qu’à 5 à 10 % des élèves, les meilleurs
ont déjà été sélectionnés sur dossiers pour les C.P.G.E., les Ecoles
d’Ingénieurs, BTS, IUT.
Il faut en alléger les modalités
d’organisation, d’obtention et le coût.
La discussion porte ensuite sur :
§
Le caractère
national du Bac nécessaire pour maintenir l’égalité républicaine.
§
La concentration
abusive des épreuves en terminale.
§
La
complexification du Bac avec, par exemple, la prise en compte des TPE
dont la gestion entraîne perturbation organisationnelle et heures de cours
perdues lors de l’évaluation.
§
La mentalité
française très attachée aux examens, leur fonction sociale.
§
Voir aussi
l’article d’Hélène RABATE responsable nationale de la commission
pégagogique sur la Direction 102 page 27.
Il est proposé la
motion n°2 (voir annexe)
Association
sportive
Monsieur De Haro rappelle le texte proposé
par la commission pédagogique de l’AGA de Magalas (34) du 27 mars 2002,
texte voté à l’unanimité moins 1 abstention.
Il constate qu’il y a statu quo depuis
signature d’un protocole d’accord entre le BN du SNPDEN et le SNEP.
Il ne s’agit pas de revenir sur le débat
antérieur mais de le remettre à l’ordre du jour d’un prochain CSN pour
clarifier la situation.
Rappel de la motion :
Tout en rappelant notre attachement au
sport scolaire, l’examen des difficultés induites par l’organisation
actuelle des AS, nous amène à considérer que :
1°) Il est inconcevable que le Chef
d’Etablissement préside une association de type 1901 financée par des
cotisations d’élèves.
2°) Il est difficile de considérer qu’une
association de type 1901 dispose de moyens humains payés par l’Education
Nationale.
3°) Il est impossible d’autre part, que le
Chef d’Etablissement ne gère pas les ressources humaines qui lui sont
confiées.
Nous proposons de supprimer les
cotisations et donc de supprimer l’association sportive support.
Le volume d’heures mis à disposition
serait conservé et mis au service d’un atelier de pratique sportive
complètement piloté par l’Etablissement.
Ces ateliers pourraient être fédérés au
niveau départemental, rectoral et national.
MOTION N° 1
L’AGA de l’Académie de
Montpellier réunie le 16 octobre 2002 constate que la gestion des élèves
en très grande difficulté n’est pas satisfaisante. Outre les moyens
qu’elle exige, les dispositifs proposés ne répondent pas suffisamment aux
attentes, compte tenu du nombre croissant d’élèves qui ne maîtrisent pas
le français pour certains ou pour d’autres qui présentent un déficit de
socialisation voire des problèmes comportementaux.
Devant l’énorme variété
des problèmes que présente l’accompagnement des élèves, il est urgent de
donner aux établissements, l’autonomie nécessaire à la mise en place de
dispositifs adaptés aux besoins et aux ressources locales.
Il semble indispensable de
dresser un état des lieux précis des situations dans chaque établissement,
en tenant compte des structures et des dispositifs existants, de leurs
points forts et de leurs points faibles, des ressources, du partenariat ou
des réseaux possibles.
Cette souplesse
permettrait une meilleure prise en charge dans chaque établissement des
élèves en grande difficulté.
VOTE : UNANIMITE
MOTION N°2
L’AGA de l’Académie de
MONTPELLIER réunie le 16 octobre 2002 demande que soit ouverte une
réflexion approfondie sur la question des examens en France. Sans remettre
en cause l’existence ni le caractère national des examens, le
S.N.P.D.E.N.doit engager avec le Ministère une réflexion d’ensemble sur le
devenir de tous les examens de l’Education National (Brevet, B.E.P.,
C.A.P., B.A.C., B.T.S….)
Les personnels de
direction sont confrontés chaque année à de multiples difficultés
grandissantes, et craignent un blocage du système à court ou moyen terme.
La multiplicité des
épreuves, des domaines de compétences à évaluer, des modalités qui varient
souvent au fil des sessions exigent :
·
des personnels, parfois
surchargés en période de fin d’année, notamment pour les corrections et
les interrogations.
·
des locaux, de plus en plus
nombreux et spécialisés, aménagés souvent à la hâte, et parfois à
l’extérieur……..
·
des matériels, sensibles, qui font
parfois défaut dans les centres.
·
de la disponibilité jusqu’à une
période avancée de juillet alors que les tâches se multiplient en fin
d’année.
·
en bref, une logistique de plus en plus
lourde qui dépasse les moyens dont nous disposons, sans omettre les frais
supportés par les établissements sans compensation.
Il est impératif de
déboucher sur une procédure de simplification qui pourrait porter sur :
-
les
matières, ainsi que leur
nombre et leur durée, soumises à épreuves d’examen ainsi que leurs
coefficients.
-
les
modalités d’évaluation
(écrit, oral, CCF, épreuves anticipées, ponctuelles, dispenses).
-
les
compétences des jurys et
leurs délibérations.
-
le
calendrier, afin de
permettre un 3ème trimestre largement consacré à toutes nos
missions en toute sérénité et efficacité ; notamment l’évaluation de
l’année en cours et la préparation de l’année suivante.
Notre syndicat doit faire savoir au Ministère que les conditions
actuelles de l’organisation des examens ne permettent plus de respecter
les fondamentaux de notre doctrine, garante des valeurs de l’école
républicaine, à savoir laïcité, égalité des chances, équité de traitement.
VOTE : UNANIMITE
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